ONG Gnon Kany

Gnon Kany

Pour chaque commande passée, nous reversons 1 euro à l’ONG Gnon Kany. Cette association a été créée en partenariat avec le village de Guinée où nous récoltons l’huile de Carapa procera présente dans nos soins.

Les origines de l’ONG Gnon Kany

Créée en 2011 par Sylvie Méliet, fondatrice des Laboratoires Mascareignes, l’ONG rassemble essentiellement des femmes du village. Elle vise à améliorer les conditions de vie des villageois grâce à la valorisation de la Carapa procera. Avant cela, le village ne subsistait que grâce à des cultures vivrières.

Le nom de Gnon Kany a une signification bien particulière en langue Malenké. Gnon Kany signifie « aimons-nous les uns les autres », une mission d’ouverture, soufflée par l’imam du village où Sylvie Méliet, la fondatrice des Laboratoires, a ancré ses recherches sur l’huile de Carapa procera.

 

L’intérêt économique

La production d’huile de Carapa procera fut de tout temps gérée par les femmes qui vont récolter les noix de Carapa procera et se chargent également de l’extraction de l’huile. Jusqu’à ce que les Laboratoires Mascareignes en découvrent les vertus, la production se résumait à quelques dizaines de litres par an. Cette activité était donc une petite source de revenu supplémentaire pour les femmes.

Ci-contre, un exemple d’amélioration de conditions de vie au quotidien, dans ce village dépourvu d’eau courante et d’électricité….

Association Gnon Kany

Une mission botanique essentielle

Outre l’intérêt économique du développement de la production d’huile de Carapa procera, le travail de l’ONG permet de mettre en lumière cette essence rare, cet arbre en voie de disparition.

L’utilisation très confidentielle de l’huile de Carapa procera avait jusqu’ici conduit à la mise en péril de cet arbre. Il était souvent abattu pour son bois particulièrement résistant et était utilisé pour des meubles locaux. Le Ministère guinéen pour la protection des Eaux et Forêts l’a d’ailleurs placé sur la liste des espèces en danger depuis près de 20 ans.

La valorisation de l’huile de Carapa procera a ainsi permis de freiner la déforestation dans un premier temps. L’arbre de Carapa procera était jusqu’ici un arbre rare, poussant à l’état sauvage, à raison de quelques arbres à l’hectare. Les femmes devaient parcourir des dizaines de kilomètres de brousse pour récolter quelques noix, qu’il était laborieux de transporter à dos de femme.

Sylvie Méliet a très vite souhaité faire une plantation de cette espèce à proximité immédiate du village. Son objectif premier était de permettre aux femmes de récolter plus rapidement, en plus grande quantité, sans avoir à marcher sur des dizaines de kilomètres.
Elle s’est mise en relation avec l’université locale, spécialisée dans les métiers de la botanique et de la sylviculture pour aller encore plus loin. En 2017 furent plantés un millier d’arbres de Carapa procera à proximité immédiate du village.

L’un des rares spécialistes mondiaux de la Carapa est un chercheur français du Museum National d’Histoire Naturel, le Professeur Pierre-Michel Forget. C’est grâce à lui que la technique particulière de plantation humaine a pu être mise en place. Convaincu des vertus de l’huile, il la qualifie « d‘huile d’Argan de demain« .

Une ambition à l ‘échelle internationale

La palabre avec les responsables du village et le maireLes Laboratoires Mascareignes financent jusqu’ici intégralement les investissements nécessaires et les salaires. L’objectif est désormais plus ambitieux, puisqu’avec l’aide de l’université, l’ONG s’apprête à planter désormais 100 ha d’écoforêt. Les demandes d’attribution de terres auprès du Ministère compétent sont en cours.

L’impact sur la vie des villageois ne serait pas seulement économique, car cette éco-forêt est planifiée pour également protéger le village des feux de savane fort fréquents dans la région. Des zones pare-feux seront aménagées.

Une ambition scientifique

Le projet comporte également un volet scientifique essentiel pour faire connaître cette huile du grand public, mener à bien des études cliniques pour mettre en valeur les vertus de l’huile et pouvoir la proposer à d’autres laboratoires, tout en offrant une traçabilité exemplaire.

Le dépôt d’une Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) nous paraît une étape importante, car le Carapa procera pousse dans plusieurs régions environnantes, toutefois les vertus de l’huile étant liées au biotope (à l’environnement, le climat et la qualité du sol), la région de l’ONG est très particulière : en limite de savane et de région forestière ; la région compte plusieurs mines de fer, ce qui confère au sol une typicité très particulière.

 

Votre contribution solidaire

Les Laboratoires Mascareignes sont le fruit de la volonté de partage et de solidarité de Sylvie Méliet :

– partage à tous du soin qui lui a permis de traiter efficacement et naturellement le psoriasis, avec la création des Laboratoires Mascareignes,

– partage avec la communauté locale de Guinée, dans le cadre du commerce équitable,

– partage des connaissances et techniques pour valoriser le Carapa procera et son huile.

Votre achat contribuera lui aussi à développer l’ONG Gnon Kany. En outre, lorsque vous recevrez votre colis, vous y trouverez un mot de notre fondatrice vous encourageant vous aussi à partager l’existence de nos soins autour de vous.

Vous serez ainsi le prolongement direct de cette aventure avant tout humaine.

Parce qu’une toute entreprise doit pouvoir dépasser son intérêt économique pour aussi contribuer, même modestement, à rendre le monde meilleur.

Ce contenu a été rédigé sous la direction de :

Auteur Sylvie Méliet

Dans notre rubrique « A propos », découvrez aussi :

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